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dc.contributor.advisor
dc.contributor.authorØstberg, Kai Peter
dc.date.accessioned2013-06-21T13:49:07Z
dc.date.accessioned2017-04-19T12:22:20Z
dc.date.available2013-06-21T13:49:07Z
dc.date.available2017-04-19T12:22:20Z
dc.date.issued2012
dc.identifier.citationØstberg, K. Aux antipodes de la société de cour. La défense de la constitution norvégienne après 1814 – Liberté paysanne et style des élites. Revue d'histoire Nordique. 2012, 15, p. 177-215
dc.identifier.issn1778-9605
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/11250/2437888
dc.description.abstractIn 1814, the Norwegians adopted a constitution that was quite democratic, relatively speaking. This article discusses to what extent Norwegians’ attitudes, manners and social norms made Norwegian society well disposed to encouraging this constitutional arrangement. The Danish-Norwegian elite had idealised the Norwegian farmer, praising his simplicity, straightforwardness, candidness and independence. In the conflicts with the Swedes from 1814 and onwards, the elite adopted these traits as political and cultural markers of a typically Norwegian spirit of liberty, even though they retained considerable condescendance for real peasants as political actors. At the same time, some of the long term conditions of Norwegian rural society indicate that this national identity, rapidly evolving in the nineteenth century, was not without foundation. These conditions included a limited nobility with few privileges and extensive peasant ownership. Furthermore, even leaseholders were well-protected by the law and enjoyed considerable freedom in the daily management of the estate.
dc.description.abstractEn 1814 les Norvégiens adoptèrent une constitution très démocratique pour l’époque. Cet article discute à quel point les attitudes, mœurs et normes des Norvégiens rendaient le pays particulièrement bien disposé à faire fleurir une telle constitution. L’élite dano-norvégienne avait idéalisé le paysan norvégien, faisant l’éloge de sa simplicité, honnêteté, franc-parler et indépendance. Dans les conflits avec les Suédois à partir de 1814, l’élite adopta ces traits comme des signes politiques et culturels d’un esprit de liberté typiquement norvégien, bien qu’ils gardassent pas mal de mépris pour les paysans réels en tant que acteurs politiques. Or, les conditions de longue durée de la société rurale norvégienne indiquent que cette identité nationale évoluant au 19e siècle, n’était pas sans fondement. Parmi ces conditions il faut mentionner la noblesse très restreinte et peu privilégiée ainsi qu’une grande proportion de paysans propriétaires. De plus, même les métayers jouissaient d’un statut protégé et d’une grande liberté dans la gestion quotidienne de leur ferme.
dc.language.isofra
dc.publisherPôle européen Jean Monnet, Université Toulouse-Le Mirail
dc.subjectconstitution
dc.subjectdemocracy
dc.subjectelites
dc.subjectnational identity
dc.subjectpeasant freedom
dc.subjectsociability
dc.titleAux antipodes de la société de cour. La défense de la constitution norvégienne après 1814 – Liberté paysanne et style des élites
dc.typeJournal article
dc.typePeer reviewed
dc.description.versionAccepted version
dc.rights.holder© Copyright The Author. All rights reserved
dc.subject.nsi083


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